Divorce pour faute à Avignon : Maître Valérie CAMA vous accompagne

Vous envisagez une procédure de divorce pour faute à Avignon ? Cette décision, souvent difficile à prendre, nécessite un accompagnement juridique solide. Maître Valérie CAMA, avocate expérimentée dans les procédure de divorce à Avignon depuis 27 ans, met son expertise à votre service pour vous guider tout au long de cette étape délicate.

TEMOIGNAGES

Des clients satisfait.

Me CAMA est une excellente avocate, disponible, à l’écoute et déterminée.  Compétente, je la recommande vivement.

Estelle Morineaud

J’ai eu l’occasion d’avoir maitre CAMA pour mon divorce, elle a été très professionnelle et très humaine . Je vous la recommande.

Nicolas Chevrier

Je recommande vivement maître Cama, qui sait parfaitement guider son client et prendre les choses en mains quand il le faut…

Louis Mignot

Qu’est-ce qu’un divorce pour faute à Avignon ?

Définition légale

L’article 242 du Code civil définit le divorce pour faute en ces termes : “Le divorce peut être demandé par l’un des époux lorsque des faits constitutifs d’une violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage sont imputables à son conjoint et rendent intolérable le maintien de la vie commune.”

En d’autres termes, le divorce pour faute permet à un époux de demander la rupture du lien matrimonial lorsqu’il estime que son conjoint a commis une faute grave qui rend impossible la poursuite de leur vie commune. Cette faute peut être un acte ou un comportement qui porte atteinte de manière significative aux obligations et aux devoirs liés au mariage. 

Pour être reconnue comme motif légitime de divorce aux yeux du juge aux affaires familiales, la faute invoquée doit représenter une violation grave et/ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage. Il peut s’agir par exemple d’adultère, de violences conjugales ou d’abandon de domicile conjugal, cette liste n’est pas exhaustive.

La preuve de la faute peut se rapporter par tous moyens.

Les éléments constitutifs de la faute

La gravité de la faute

Comme évoqué ci-dessous la faute est dite “grave” dès lors qu’elle porte atteinte de manière significative aux fondements du mariage et rend impossible le maintien de la vie commune. (Vous découvrez une liste d’exemple de faute par la suite)

Néanmoins ce critère est apprécié au cas par cas par le juge, en tenant compte de toutes les circonstances.

Le caractère renouvelé de la faute

La faute peut être unique mais d’une gravité telle qu’elle rend impossible le maintien de la vie commune. Par exemple, un acte de violence unique mais particulièrement violent peut suffire à justifier un divorce pour faute.

Cependant, la répétition de fautes peut également constituer un motif de divorce pour faute. Par exemple, des insultes répétées ou des humiliations régulières peuvent, à terme, rendre la vie commune intolérable.

Intolérabilité de la vie commune

La faute doit avoir eu un impact durable sur le lien conjugal et qu’il est devenu impossible pour les époux de continuer à vivre ensemble dans le respect mutuel.


Exemples concrets d’effets de la faute sur la vie commune :
  • Atteinte à l’équilibre psychologique de l’époux : Les violences conjugales, les humiliations répétées ou les infidélités peuvent provoquer des troubles psychologiques durables chez l’époux victime.
  • Destruction du projet de vie commun : La faute peut détruire le projet de vie commun des époux et rendre impossible toute perspective de réconciliation.
  • Mise en danger de la sécurité physique ou morale de l’époux ou des enfants : Si la faute met en danger la sécurité physique ou morale de l’un des membres de la famille, elle peut justifier un divorce pour faute.


En conclusion,
la notion de faute en matière de divorce est complexe et dépend de nombreux facteurs. Il est donc essentiel de se faire assister par un avocat expérimenté, tel que Maître Valérie CAMA pour évaluer les chances de succès d’une telle procédure.

  • Violences conjugales : Qu’elles soient physiques, psychologiques ou sexuelles, les violences constituent une atteinte grave à l’intégrité physique ou morale de l’époux et justifient généralement un divorce pour faute.
  • Adultère : L’adultère est une violation du devoir de fidélité conjugale et peut être invoqué comme motif de divorce.
  • Injures graves et réitérées : Les propos injurieux, diffamatoires ou humiliants, lorsqu’ils sont répétés, peuvent porter atteinte à l’honneur et à la considération de l’époux et constituer une faute.
  • Abandon du domicile conjugal : Un départ volontaire et prolongé du domicile conjugal sans motif légitime peut être considéré comme une faute.
  • Atteinte grave à l’honneur ou à la considération : Toute action ou omission portant atteinte à l’honneur ou à la considération de l’époux peut être retenue.
  • Refus injustifié de cohabiter : Un refus systématique et injustifié de cohabiter avec son conjoint peut être considéré comme une faute.
  • Irrespect, violation d’un devoir conjugal ou autres motifs, notamment le devoir de loyauté : Le comportement d’un époux peut être qualifié de fautif en cas de :
  • Déloyauté : le fait pour l’épouse d’entamer une grossesse à l’insu de son mari ou le fait pour un époux de tromper sa confiance en retirant, à son insu, un chéquier
  • Violence : des coups ou des paroles humiliantes
  • Injure : un comportement autoritaire et méprisant ou le refus de toute relation sexuelle depuis la naissance d’un enfant
  • Délit d’entrave à l’exercice de l’autorité parentale : Tout comportement visant à entraver l’exercice de l’autorité parentale de l’autre époux peut constituer une faute.
  • Comportements addictifs ayant des conséquences graves sur la vie conjugale : L’alcoolisme, la toxicomanie ou la ludomanie peuvent être considérés comme des fautes lorsqu’ils ont des conséquences néfastes sur la vie de couple.
  • Manquement grave aux devoirs d’assistance et de secours : Le refus de subvenir aux besoins de l’époux ou des enfants peut être retenu comme une faute.

Les fautes doivent avoir eu lieu pendant le mariage pour pouvoir servir de fondement à une demande de divorce pour faute.La faute doit être à l’origine de la rupture du lien matrimonial Il est également possible de reprocher des fautes commises avant le mariage, mais elles devront avoir eu un impact sur la vie conjugale.

Il est important de noter que les obligations du mariage continuent d’exister tant que le divorce n’est pas prononcé. Le devoir de fidélité pour exemple demeure. Ainsi, même si des fautes sont commises pendant la procédure de divorce, elles pourront être prises en compte par le juge.

Pourquoi demander un divorce pour faute ?

Ses objectifs

Il à comme objectif principal d’indemniser le conjoint victime de la faute. Cette indemnisation peut prendre différentes formes :

  • Réparation du préjudice subi : Le juge peut condamner le conjoint fautif à verser des dommages et intérêts à l’autre pour réparer le préjudice moral ou matériel causé par la faute.
  • Condamnation aux frais de procédure : Le conjoint fautif peut être condamné à payer les frais de procédure engagés par l’autre conjoint.
  • Prestation compensatoire : Même si le divorce pour faute a pour objectif principal l’indemnisation, il peut également ouvrir droit à une prestation compensatoire si les conditions légales sont réunies. La prestation compense une disparité des ressources de l’un ou l’autre des époux qui est provoquée par la rupture du lien matrimonial. Cette prestation vise à compenser la perte de niveau de vie subie par l’un des époux en raison du divorce.

Le changement législatif

ll est important de noter que la loi du 26 mai 2004 a modifié en profondeur le régime du divorce pour faute. L’aspect punitif du divorce a été atténué, et l’accent a été mis sur l’indemnisation du conjoint victime.

L’objectif principal du divorce pour faute c’est la réparation du préjudice subi par l’autre conjoint. Il ne faut pas confondre le divorce pour faute avec les autres conséquences du divorce (garde des enfants, partage des biens, etc.), qui seront déterminées par le juge en fonction de l’intérêt supérieur de l’enfant avant tout et des circonstances de chaque cas.

La procédure pour un divorce pour faute

Dans une procédure de divorce pour faute, c’est le conjoint qui invoque la faute qui doit rapporter la preuve des faits reprochés à son conjoint. Il doit donc démontrer de manière convaincante que son époux ou son épouse a commis une faute suffisamment grave pour être à l’origine de la rupture du lien matrimonial, pour justifier la dissolution du mariage. Ce principe est fondamental en droit et repose sur l’idée que celui qui allègue un fait doit le prouver.

En d’autres termes, le divorce pour faute permet à un époux de demander la rupture du lien matrimonial lorsqu’il estime que son conjoint a commis une faute grave qui rend impossible la poursuite de leur vie commune. Cette faute peut être un acte ou un comportement qui porte atteinte de manière significative aux obligations et aux devoirs liés au mariage. 

Pour être reconnue comme motif légitime de divorce aux yeux du juge aux affaires familiales, la faute invoquée doit représenter une violation grave et/ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage. Il peut s’agir par exemple d’adultère, de violences conjugales ou d’abandon de domicile conjugal, cette liste n’est pas exhaustive.

La preuve de la faute peut se rapporter par tous moyens.

Les moyens de preuve admissibles

L’article 259 du Code civil dispose que “tous moyens de preuve sont admis, dans la limite des règles de la probité”. Cela signifie que toutes les preuves sont potentiellement recevables, à condition qu’elles soient obtenues de manière légale et loyale.

Le juge peut en effet écarter des débats,  un élément de preuve dont un époux veut faire usage si cet élément a été obtenu par violence ou fraude.

Les moyens de preuve les plus couramment utilisés dans les procédures de divorce pour faute sont les suivants :

  • Les témoignages : Les témoignages de proches, d’amis ou de collègues peuvent apporter un éclairage sur le comportement de l’un des époux.
  • Les correspondances : Les lettres, les e-mails, les SMS, les messages sur les réseaux sociaux peuvent constituer des preuves écrites des faits reprochés.Du moment que les correspondances n’ont pas été obtenus par fraude ou violence, un époux peut rapporter devant le juge des échanges de correspondances. Par exemple : sms reçus sur le téléphone portable professionnel, courriels, lettres, journal intime, carnet de bord, etc.
  • Les enregistrements : Les enregistrements audio ou vidéo peuvent être utilisés à condition qu’ils aient été obtenus légalement et qu’ils ne portent pas atteinte à la vie privée.
  • Les constatations d’huissier : Un constat d’huissier peut être réalisé pour attester de la situation de fait (par exemple, un constat d’adultère).
  • Les relevés bancaires : Les relevés bancaires peuvent être utilisés pour prouver des dépenses injustifiées ou des mouvements de fonds suspects.


Les documents administratifs :
Les factures, les certificats médicaux, les ordonnances peuvent être utilisés comme éléments de preuve.

  • Adultère : Des échanges de messages amoureux, des rendez-vous pris sur des sites de rencontre, des témoignages de tiers, un constat d’huissier.
  • Violences conjugales : Des certificats médicaux, des photos de blessures, des témoignages de voisins, des plaintes déposées auprès de la police.
  • Injures graves et réitérées : Des enregistrements audio, des copies de messages insultants, des témoignages de proches.

Cas client (adultère) (anonyme) : Madame X, mère de deux enfants, a découvert des échanges de messages particulièrement intimes entre son mari et une collègue de travail. Ces messages, retrouvés par hasard sur l’ordinateur familial, laissaient peu de place au doute quant à la nature de leur relation.

Face à cette situation douloureuse, Madame X a contacté Maître Valérie CAMA. Ensemble, elles ont procédé à la collecte de toutes les preuves disponibles : les messages incriminants, les relevés téléphoniques, ainsi que des témoignages de proches ayant constaté des comportements suspects de la part du mari.

Forte de ces éléments, Maître CAMA a pu engager une procédure de divorce pour faute. Elle a également assisté Madame X dans la négociation d’une convention de divorce afin de protéger au mieux ses intérêts et ceux de ses enfants, notamment en matière de pension alimentaire et de garde d’enfants.

Les critères d'appréciation de la faute par le juge

C’est au juge d’apprécier souverainement si les faits reprochés constituent bien une faute au sens de la loi et s’ils rendent intolérable le maintien de la vie commune. Le juge tiendra compte de l’ensemble des éléments du dossier, notamment : 

  • la gravité des faits,
  • leur répétition,
  • leurs conséquences sur la vie du couple.

Les conséquences du divorce pour faute

Le divorce pour faute, lorsqu’il est prononcé aux torts exclusifs d’un époux, entraîne des conséquences spécifiques, notamment sur le plan financier.

  • Prestation compensatoire: Le juge peut toujours dans le cadre d’un divorce pour faute ou pas, accorder une prestation compensatoire plus élevée au conjoint lésé. Cette prestation a pour but de compenser la perte de niveau de vie subie en raison du divorce.
  • Dommages et intérêts: Le conjoint lésé peut obtenir des dommages et intérêts pour réparer le préjudice moral ou matériel causé par la faute de l’autre époux. Ces dommages et intérêts sont destinés à compenser les souffrances endurées, les frais médicaux, etc.
Il est important de noter que :
  • La faute doit être prouvée: Le juge appréciera la gravité et la nature de la faute pour déterminer si elle justifie une telle indemnisation.
  • Les conséquences financières ne sont pas automatiques: L’octroi de dommages et intérêts et le montant de la prestation compensatoire sont toujours laissés à l’appréciation du juge.
  • Les autres aspects du divorce: La garde des enfants, le droit de visite et le partage des biens seront également régulés par le juge.

Coût et frais d’une procédure de divorce pour faute

Frais d'un divorce pour faute

Le coût d’une procédure de divorce pour faute peut varier considérablement en fonction de plusieurs facteurs : la complexité de l’affaire, la durée de la procédure, les honoraires de l’avocat, les frais d’huissier, les éventuelles expertises, etc.

Liste des coûts à envisager

  • Honoraires d’avocat : Ils représentent la part la plus importante des dépenses. Les honoraires peuvent être fixés au temps passé, au forfait ou en fonction du résultat obtenu.
  • Frais d’huissier : Ces frais couvrent les actes d’huissier nécessaires à la procédure, comme la signification de l’assignation ou encore du jugement.
  • Frais de procédure : Il s’agit des émoluments dus au greffe du tribunal.
  • Frais d’expertise : Si des expertises sont nécessaires (par exemple, pour évaluer un bien immobilier), des frais supplémentaires seront à prévoir.
  • Autres frais : Des frais annexes peuvent intervenir, comme les frais de déplacement ou de reproduction de documents.
  • La complexité de l’affaire : Plus le dossier est complexe (nombreux biens à partager, litiges sur la garde des enfants, etc.), plus les honoraires de l’avocat seront élevés.
  • La durée de la procédure : Une procédure longue engendre des frais supplémentaires.
  • Le nombre d’audiences : Chaque audience entraîne des frais supplémentaires.
  • La nécessité d’expertise : Les expertises sont facturées en fonction de leur nature et de leur durée.
  • La région : Les tarifs peuvent varier d’une région à l’autre.

Les frais sont toujours réglés par le client. En cas de divorce pour faute, il est possible de demander au titre de l’article 700 du nouveau code de procédure civile un remboursement total ou partiel de ces frais. Le juge peut condamner le conjoint aux torts duquel le divorce pour faute sera prononcé, à payer tout ou partie des frais.

Il est difficile de donner une estimation précise des coûts d’un divorce pour faute, car chaque situation est unique. 

Lors du premier rendez- vous et du premier échange avec Me CAMA, un devis vous sera remis qui vous permettra d’estimer le coût prévisible de la procédure.

Cependant, on peut considérer qu’un tel divorce en moyenne peut coûter entre 2500 et 5000 €..

Vous n’avez pas d’idée ? Pas de panique !

Faîtes vous conseillez par Maître Valérie Cama

Il est important de se faire conseiller par un avocat pour choisir la procédure de divorce la plus adaptée à sa situation et pour défendre ses intérêts. Alors n’hésitez plus.

FAQ

Les réponses à vos questions.

Pourquoi choisir le divorce pour faute ?

Le divorce pour faute peut être envisagé lorsque l’on souhaite : 

  • faire reconnaître la responsabilité de l’autre époux dans l’échec du mariage
  • obtenir une réparation financière
  • protéger ses enfants.

Plusieurs options s’offrent à vous :

  • Recueillir des preuves: Vous pouvez tenter de rassembler des éléments qui pourraient constituer des preuves de la faute de votre conjoint, tels que des témoignages, des correspondances, des enregistrements (si obtenus légalement), etc.
  • Consulter un avocat: Un avocat expérimenté en procédure de divorce depuis plus de 27 ans comme Me Valérie CAMA, pourra vous conseiller sur les démarches à suivre et vous aider à évaluer la faisabilité d’une procédure de divorce pour faute dans votre situation.
  • Envisager une autre procédure: Si vous ne parvenez pas à réunir suffisamment de preuves pour un divorce pour faute, vous pouvez envisager d’autres types de divorce, comme le divorce par altération définitive du lien conjugal ou le divorce par consentement mutuel.
Cabinet d'avocat maître valérie cama

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