Vous souhaitez divorcer par cette procédure ? Alors Maître Valérie CAMA est à votre disposition pour vous accompagner en tant qu’avocate expérimentée dans le divorce à Avignon depuis 27 ans.
Me CAMA est une excellente avocate, disponible, à l’écoute et déterminée. Compétente, je la recommande vivement.
Estelle Morineaud
J’ai eu l’occasion d’avoir maitre CAMA pour mon divorce, elle a été très professionnelle et très humaine . Je vous la recommande.
Nicolas Chevrier
Je recommande vivement maître Cama, qui sait parfaitement guider son client et prendre les choses en mains quand il le faut…
Louis Mignot
Article 233 du code civil :
“Le divorce peut être demandé conjointement par les époux lorsqu’ils acceptent le principe de la rupture du mariage sans considération des faits à l’origine de celle-ci.”
Pour reformuler simplement : ce type de divorce a pour fondement la cessation de communauté de vie depuis au moins un an.
Ce divorce se fonde sur la séparation des époux depuis au moins un an au jour de la demande. Les époux peuvent être en accord sur le principe de la rupture du mariage pour cessation de la communauté de vie, mais peuvent discuter sur les autres modalités du divorce (garde des enfants, répartition des biens, etc.).
L’avantage de ce type de divorce est qu’il permet aux époux d’être d’accord uniquement sur le principe de la séparation, tout en laissant certains points à être tranchés par un juge.
Les avantages de ce type de divorce sont :
“Ce type de divorce peut être une option intéressante pour les couples qui s’accordent sur le principe de la rupture mais qui n’arrivent pas à s’entendre sur des détails. Cela permet de garder un cadre formel tout en laissant la flexibilité nécessaire pour que le juge puisse intervenir sur les points de désaccord. Cela peut aider à éviter des tensions inutiles, car les époux peuvent avancer en sachant qu’un tiers prendra des décisions sur les questions litigieuses.”
L’acceptation du principe de la rupture peut intervenir à différents moments :
1. Antérieur à la procédure
Passage de l’Article 233 du code civile : “Il peut être demandé par l’un ou l’autre des époux ou par les deux lorsque chacun d’eux, assisté d’un avocat, a accepté le principe de la rupture du mariage par acte sous signature privée contresigné par avocats, qui peut être conclu avant l’introduction de l’instance.”
En résumé, les époux peuvent accepter la rupture avant même que la procédure ne soit officiellement lancée. Cette acceptation doit être formalisée par écrit et signée par les deux parties.
2. Pendant la procédure
Passage de l’Article 233 du code civile : “Le principe de la rupture du mariage peut aussi être accepté par les époux à tout moment de la procédure.”
Plusieurs moments sont donc possibles :
L’assignation est une étape clé qui lance officiellement la procédure de divorce. En fait, l’assignation est un acte introductif d’instance, délivré par huissier qui expose les demandes de l’époux demandeur et qui peut reprendre bien évidemment les points d’accord des époux.
C’est un acte important, dont le contenu et la rédaction sont très importants puisqu’il permettra aux 2 époux de voir fixer leurs mesures provisoires lors de l’audience d’orientation qui suivra la délivrance de l’assignation.
Pour que ce document soit complet et valide, il y a des informations indispensables à y inclure :
Une fois l’assignation prête, plusieurs actions doivent être réalisées :
Cela permet de garantir qu’il a eu connaissance de la date de l’audience d’orientation.
Les époux peuvent aussi rédiger par l’intermédiaire de leurs avocat une requête conjointe en divorce qui sera déposée au Tribunal par les conseils des époux.
L’audience d’orientation est une étape cruciale mais souvent mal comprise. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas une audience de réconciliation. Le but est plutôt de définir comment la procédure va se dérouler à partir de là.
Le juge examinera la situation et orientera la suite de la procédure en fonction des relations entre les deux époux.
En fonction des accords trouvés ou des décisions du juge, le divorce sera prononcé après une audience de jugement.
Les conséquences d’un divorce sur les biens immobiliers dépendent de plusieurs critères qui vont déterminer la manière dont les biens sont partagés entre les époux.
Si vous possédez un ou plusieurs biens immobiliers, il est important de savoir que leur sort dépend de la façon dont ils ont été acquis. On distingue deux grandes catégories de biens :
Lorsque vous êtes propriétaires de biens communs, plusieurs options s’offrent à vous lors du divorce. Voici les deux principales :
Si ni l’un ni l’autre des époux ne souhaite conserver le bien immobilier, la solution la plus simple peut être de le vendre. Le produit de la vente sera alors partagé à parts égales (ou selon les parts définies dans votre contrat de mariage si vous êtes en séparation de biens, par exemple).
Si l’un des époux souhaite garder le bien immobilier, cela est possible, mais implique certaines démarches. Il devra souvent racheter la part de l’autre époux ou compenser cette part par d’autres moyens, comme le versement d’une prestation compensatoire ou l’attribution d’autres biens communs. Cela permet à celui qui garde le bien de devenir son propriétaire exclusif.
Dans cette situation, il faut également tenir compte de la capacité de l’époux à rembourser seul le prêt immobilier, si un crédit est en cours, ainsi que des frais d’entretien ou de rénovation.
La prestation compensatoire vise à rétablir un certain équilibre financier entre les époux après le divorce. Si l’un des époux estime que le divorce va créer une inégalité dans son niveau de vie, il peut en faire la demande. Cette demande peut être formulée dès l’assignation, au tribunal, ou lors de l’audience.
L’époux demandeur doit simplement expliquer pourquoi il a besoin de cette compensation.
Le juge prendra ensuite une décision concernant l’attribution de cette prestation, en se basant sur plusieurs critères, tels que :
“Il est toujours plus simple et rapide de s’accorder à l’amiable sur le montant de la prestation compensatoire. Cela permet d’éviter un long débat devant le juge, et vous gardez le contrôle sur la décision.”
Il est important de se faire conseiller par un avocat pour choisir la procédure de divorce la plus adaptée à sa situation et pour défendre ses intérêts. Alors n’hésitez plus.
Entre 4 et 15 mois.
Un devis précis et une convention d’honoraire vous seront proposés préalamblement à tout engagement de procédure
Le tarif va dépendre de deux critères :
Il est toujours possible d’orienter amiablement une procédure, à tout moment, si les époux le souhaitent.
© Maître Valérie CAMA